de dame nature

de dame nature Lhassa Apso

Lhassa Apso

Origines

 Historique


Originaire du Tibet , le Lhassa Apso est une des plus anciennes races au monde et son origine semble difficile à retracer car elle se convond avec les légendes Tibétaines


 


Origine du nom
Lhassa : reste unanimement la capitale du Tibet, bien qu'envahie et occupée sous le joug dela Chine depuis 1950.


Apso : différentes explications seraient avancées. La plus courante dont la version de Mrs Bailey (l'une des premières propriétaires de la race Outre-Manche) dans la Kennel Gazette de 1934, Apso viendrait du poil dur de R'Apso, nom d'une chèvre tibétaine d'où l'expression qui caractérise le Lhassa: avoir du poil de chèvre, donc très rêche.


Autres versions: certains pensent que ce serait une forme de Apso, qui signifie «sentinelle aboyante au rugissement de lion» D'après un article paru dans Our Dogsanglais en 1953, rédigé par M Brian Vesey-Fitzgeralg, Apso servirait à désigner les « chiens des temples », qui gardait les temple. À signaler pour finir qu'au Tibet, ce petit chien est aussi appelé Seng Kyi qui signifie « chien »


Origine de la race au Tibet qui se confond avec la Legende et la Religion :


 


On ne peut évoquer le Lhassa sans faire réference au Tibet, au Dalai Lhama et avant tout à la religion de Bouddha, où l'origine du  Lhassa Apso prend sa source. Ces chiens ont une importance religieuse essentielle dans le lamaïsme, ce sont les symboles vivants d'une légende. Ils rappellent en effet le jour où Bouddha, perdu dans la forêt, fut sauvé par des lions (le lion est très présent dans les temples tibétains). Comme il n'y avait pas de lions au Tibet, les moines Tibétains tentèrent, par des croisements succéssifs, de créer à travers ces petits chiens un animal ressemblant le plus possible au roi des animaux. au bout de plusieurs siècles d'efforts, il produisirent le FURKAO "Chien Bouddha". "Lorsqu'ils eurent créé et fixé la race, ils la réservèrent exclusivement au GRAND LAMA... Le Lama Panka était partout accompagné de ces chiens léonins. (Gordon Enders)


Donc L'arrivée du bouddhisme au Tibet coïncide avec la naissance du Lhassa Apso.


Selon le bouddhisme les chiens ont une âme : nous pouvons donc les comprendre et établir avec eux une véritable "communion spirituelle". Tout ceci est exprimé avec force dans la doctrine de la réincarnation : à un certain moment du cycle de la vie, l'esprit de l'homme peut passer dans le corps d'un chien. l'on voit donc pourquoi le peuple tibétain aime tant les Lhassas Apsos. Ceux ci jouissent d'une très grande liberté, précisement parce qu'ils sont considérés comme des sortes d'intermédiaires entre notre monde et celui des dieux. c'etait donc un animal sacré. Ils ne pouvaient être ni achetés ni vendus. il pouvaient seulement être offerts comme porte bonheur à des personnes de haut rang. 


Aujourd'hui encore, des siècles plus tard, les tibétains témoignent au lhassa apso tout autant de considération que par le passé; dans les rues et les maisons, dans la captiale et les petits villages des hauteurs, les lhassas se promènent sans être importunés; On leur témoigne un grand respect;


Origine de la race en Europe :


Entre le IXXet le XX siècle, lors de son arrivée en Europe, ce petit Lhassa « chien lion » a porté bien des noms, depuis celui de « terrier de Lhassa » plus souvent utilisé à l' époque, jusqu'à celui de « chien chrysanthème » passant par « chien sentinelle », « chien mandchou »... et j'en passe. Le Colonel Duncan, le premier Apso introduit en Grande- Bretagne dès 1854. L'honorable Mrs Mc Laren-Morrisson, mariée à un officier l'Armée des Indes, y était propriétaire de quelques petits chiens à poils longs, dès le début du siècle, époque où les tout premiers spécimens sont donc apparus.


M. Dury ajoute en 1903 : deux types distincts de Lhassa existent, l'un ressemble au Sky Terrier; mais avec la queue sur le dos, comme c'est de tradition chez les chiens tibétains " l’autre est plus proche de l'Épagneul japonais. On peut donc en conclure que trois races de petits chiens tibétains étaient alors représentées Outre-Manche sous le nom de «Terrier de Lhassa» : le Terrier actuel de 35 cm, l'Épagneul actuel proche du Japonais, l'Apso actuel décrit par Mr Jacob.


Avec le recul, il semble bien que le sang de l'Épagneul et du Terrier puisse couler dans celui du Lhassa, puisque les moines tibétains n'ont jamais fait une sélection rigoureuse, d'où les possibilités de croisements.


Introduction en Occident


En Grande- Bretagne, vers les années 1920, deux moyens d'importation s'offraient aux amateurs de la race voyageant en Orient: soit passer en fraude un Apso, soit, le plus fréquemment, gagner la confiance d'un Tibétain qui parfois acceptait de confier l'un de ses chiens à des maîtres offrant toutes garanties de bonté. Au début du siècle, « des chiens robustes, musclés, gais, autoritaires avec un fin sens de l'humour » apparaissaient de temps en temps en Angleterre. Quelques-uns furent importés du Tibet lors de l'expédition « Younghusband» de 1904, à laquelle participait le Colonel Bailey. Ils furent admis comme Lhassa de Terrier et sous ce nom, furent inscrits au Kennel Club et eurent leur statut qui fut changé plus tard. C'est ainsi, sous forme de cadeaux que les premiers spécimens gagnèrent l'Europe, et la Grande-Bretagne en particulier.


Dans The Kennel Gazette de 1934, Mrs Bailey raconte de quelle façon elle put créer son propre élevage, le premier de la race Outre-Manche :



En 1920-1921, le Colonel R.S. Kennedy était à Lhassa pour un an comme officier médical avec Sir Charles Bell attaché politique au Tibet. En reconnaissance pour le traitement de sa femme, le commandant en chef, Tsarong Shape, voulut offrir au Colonel un cadeau de grande valeur. Le Colonel refusa mais accepta deux chiens, qui étaient dorés et de petite taille. Le mâle fut appelé « Sengtru » et la femelle « Apso » . Il emmena ces deux chiens aux Indes, mais en 1922, il quitta son poste et me fit cadeau des deux chiens. Mon mari était à ce moment détaché politique au Tibet, ayant pris la succession de Sir Charles Bell en 1921. Nous visitions le Tibet tous les ans, emmenant nos deux chiens et nous en cherchions d'autres possédant les mêmes caractéristiques. En 1924, mon mari passa un mois à Lhassa et, voyant fréquemment le Dalaï Lama, chercha par l'intermédiaire de sa Sainteté et de hauts fonctionnaires, d'autres chiens du même type. Il trouva ainsi une femelle nommée « Demon », appartenant à un jeune officier tibétain, qui refusa de s'en sépare mais nous la confia pour la reproduction. Après avoir eu une portée de Sengtru, elle fut renvoyée au Tibet, et... perdue en route.


Ce couple de chiens tibétains appartenait à la race que Mrs Bailey nommait alors «Apso ». Ce mot apparut pour la première fois en Europe dans le Daily Mail du 15 août 1929. Cette honorable dame qui disparut le 19 avril 1988 à l'âge de 92 ans, doit rester en mémoire chez tous les amateurs de chiens tibétains d'Outre-Manche et du monde entier.


En 1934, à la requête du Kennel Club, le Colonel et Mrs Bailey créèrent une association de races tibétaines afin de différencier les quatre races qui furent donc reconnues officiellement: les Lhassa Apsos (les plus petits 'spécimens), les Terriers du Tibet (avec des pattes plus hautes et un nez comme le petit Apso), l'Épagneul du Tibet et le grand Dogue du Tibet. Plus tard, il devint évident qu'une association ayant des rapports avec quatre races aussi différentes devenait difficile à gérer. En janvier 1957, les propriétaires de Lhassa la quittèrent pour créer leur propre club. En 1958, "


En 1958 le Kennel Club demanda que le nom de Lhassa Apso soit changé en Apso tibétain pour donner plus d’indication sur l’origine de la race. Le terme « Lhassa Apso » était déjà utilisé aux Etats-Unis et « Terrier de Lhassa » en Europe. En 1968, le comité du club du Lhassa Apso s’adressa au Kennel Club en demandant la permission de reprendre de Lhassa Apso et ceci lui fut accordé et prit effectivement effet à partir du premier janvier 1970. Entre temps, le Colonel R.C. Duncan de la Première Armée Britannique, qui s'intéressait à toutes les races tibétaines, vit un jour en photo un Apso vivant au temple bouddhiste de Boddnath, à quelques miles de Katmandou. À sa demande, le supérieur d'un grand monastère de Lhassa avait fait un long voyage, apportant avec lui comme cadeau, la belle chienne Lhassa Apso Tomu.


Introduction en France


En France, bien qu'il y eût quelques chiens inscrits au L.O.F. auparavant, c'est en 1949, seulement, que l'élevage de la race vit vraiment le jour. Une histoire maintes fois contée dans la presse canine de notre pays, mais qui mérite une place d'importance dans ce livre, puisqu'on lui doit la base de l'élevage français. Lorsque Mlle Dupont eut en main ce petit chien qui l'avait totalement séduite, mais dont elle ignorait réellement la race, elle eut recours aux bons soins de Madame Nizet de Leemans, grande cynophile et juge de la S.C.C., qui lui dit: "Mademoiselle, c'est un Apso et un très bel Apso". Il s'agissait donc de Xeres. Quelques années plus tard, le Colonel et Mrs Bailey firent à Mlle Dupont le plus beau des compliments venant de personnes qui avaient toutes les raisons d'être « orfèvres en la matière », lorsqu'ils lui dirent qu'elle avait le plus bel élevage d'Europe. Après avoir pris contact avec Mrs Cutting aux USA, elle importa sa première femelle qui fut inscrite n° 1 au LOF sous le nom de « Hamilton Kangmar », le pilier de nos Lhassa Apso français.